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The Big Short, le casse du siècle

Alan Greenspan président de la réserve fédérale américaine claironne que l'économie américaine va bien, alors que son système s'effondre dans la crise des subprimes de 2008, entraînant la faille de banques, mais aussi plus de 8 millions de chômeurs et 6 millions de sans-abris seulement aux Etats-Unis.

Tiré du roman The Big Short: Inside the Doomsday Machine de Michael Lewis, le casse du siècle se propose d'expliquer les rouages de la spéculation bancaire. Les swap ou DTO (structures de créances hypothécaires) n'auront presque plus de secrets pour vous.

C'est un petit groupe de traders que l'on suit, ceux-là même qui ont anticipé ce scandale financier. Dans un impressionnant casting, on retrouve Christian Bale, financier iconoclaste, sans chaussures et à la coupe de cheveux d'un autre temps, Ryan Gosling avide et dénué de compassion, Brad Pitt en retraité rêveur, et Steve Carrell courageux et certain de son analyse.

Pourtant, le film n'arrive pas à rendre intéressante et vivante cette histoire. Condenser un livre en deux heures de pellicule laisse une impression fouillie, et au final, d'une certaine longueur. Les acteurs sont si nombreux et tellement cyniques qu'il est difficile de s'attarder et de s'identifier. La psychologie des personnages y est survolée. Combien était bien plus construit Margin Call avec Kevin Spacey sur le même sujet.

Il reste quelques séquences sympathiques, comme lorsque Brad Pitt passe ses ordres de bourse depuis un pub anglais au milieu des habitués du comptoir, ou encore la virée à Las Vegas, symbole de la superficialité et des arrivistes de tous poils.

A réserver donc aux parieurs en bourse, pour se rendre compte, oh combien, les banques vous veulent du bien.

Ma note finale : 4.5/10

Maintenant, à vous de voir, pour savoir quoi en penser!

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